La problématique soulevée ici est malheureusement récurrente dans le monde de l'édition.
Comme l'avait expliqué Fabien Fournier dans une de ses vidéos, éditer un livre en France est un vrai chemin de croix. En effet, Nous avons les grosses maisons d'éditions qui ne visent que le bankable avec un petit pourcentage de nouveautés piochées dans les milliers de manuscrits qui leur parviennent par mois. Elles ont pour avantage d'être distribuée partout en masse, par contre le turn over sur les documents qui ne marchent pas peut s'avérer rapide. Et nous avons les petites éditions, qui ont des problèmes de distribution, qui ne peuvent se permettre d'avoir trop de stocks, car les stocks c'est de l'argent qui dort. Ce qui veut dire que cela fait ça de moins à investir... par contre, il y a moins de turn over du coup.
Un peu de chiffre : en France en 2014 c'est 80225 titres qui ont été produits dont 68187 nouveautés. On comptabilisait 704030 références pour les titres disponibles.
Du coup, comme le disait Fabien Fournier, se pose le problème de la visibilité dans ce raz de marée annuel voire mensuel de nouveaux titres.
C'est pourquoi, sur la question de la traduction d'oeuvres étrangères, il faut avoir les reins solides. Il faut trouver un bon traducteur (ça coûte), voir pour les droits d'auteur (ça coûte aussi ^^) et après on tombe sur une production normale. Mais du coup, par rapport aux productions maisons, c'est un coût supplémentaire. Donc les choix sont toujours mûrement réfléchis. Car au final, le but de l'édition d'un livre c'est quand même de le vendre. ^^
juste pour info ^^
Édité le 07 April 2017 - 13:34 par Kurash