Et voici enfin le deuxième chapitre et dernier que j'ai écrit :
« Jim Rever, ex-policier travaillant dans la ville de New York, prononça une voix. Famille : Une femme et un enfant. Il a été condamné à purger une peine de 9 mois de prison pour d’une avoir échoué à la protection du vice-président des États-Unis et deuxièmement avoir tiré sur un homme »
_Votre dossier est assez lourd si je peux me permettre, ajouta une autre voix. A votre place je me remettrais à ma place et avouerais mon crime.
Les quatres juges étaient disposés sur chaque côté de la pièce. Le haut Juge Jackson se trouvait devant Jim. De nombreuses rides se discernaient sur son visage pâle. Ses cheveux noir portés long lui donnaient l’air d’un vampire. De petite taille, il parvenait pourtant à surpasser par sa simple présence tous les hommes se trouvant dans la pièce.
Jim, lui, fixait le sol comme si ce dernier était plus intéressant à étudier que d’écouter les propos des juges. La lumière de la pièce le montrait enfin au grand jour. Ses traits tirés étaient sombres. Sa barbe de 3 jours était crasseuse. Ses cheveux courts étaient aussi sombres que la nuit.
Voyant que Jim ne répondait rien, le juge continua :
_Si vous ne parvenez pas à avouer vos crimes, nous serons obligés de prolonger votre…séjour dans ces lieux. En revanche, si vous avouez, vous aurez une chance de vous racheter et ainsi de retrouver votre foyer. Que désirez-vous vraiment M. Rever ? Votre famille ? Où le mensonge ?
_Tout seul…
_Je vous demande pardon ?
_ Tout seul. Je veux qu’ils partent, murmura Jim en pointant les 3 autres juges du doigt.
_Partez ! ordonna le Haut Juge. Laissez-moi seul avec lui.
A ses mots, les autres personnes présentes dans la pièce sortirent. Il ne restait plus que Le Haut-Juge et Jim. Plus que Jim et le haut Juge. Dans cette pièce imposante où il faisait trop chaud selon Jim.
_Alors ? Qu’avez-vous à me dire ? demanda Le Juge.
_Ma femme…Mon fils… Promettez. Je veux les retrouver si je vous dit l’exacte vérité.
_ Vous avez ma parole.
_bien…
Un long et dérangeant silence s’en suivi.
_Je ne l’ai pas tué…cet homme. Je reconnais avoir échoué à la protection de notre président. Mais je n’ai pas tué cet homme…
Pour la première fois du conseil, Jim releva la tête et fixa droit dans les yeux le juge.
_ Lorsque l’homme s’est jeté sur le président, arme à la main, j’ai tout de suite saisi la mienne. La balle de l’assassin est partie tout seul. Arrivé dans le corps du président. J’ai frappé l’homme. De toute mes forces. Mais je ne l’ai pas tué…
_ Et pourtant cet homme est mort à l’hôpital quelques jours après.
_ Je n’en savais rien, siffla entre ses dents Jim. Mes condoléances à sa famille.
_Vous niez pourtant ne pas l’avoir tué, continua le Juge sans relever la pique.
_Je sais l’avoir blessé mais pas assez fort pour le tuer. Quelqu’un a dû le faire après moi.
_Cet homme aurait dû être jugé. Pas tué.
_ Je n’ai fait qu’essayer de protéger le président. Mon devoir de flic je suppose.
_Peut être votre devoir était de protéger le président. Mais pas de tuer son assassin. Vous avez autres choses à rajouter ?
Sur ces mots, Jim secoua la tête.
_Bien…soupira le juge. Jim Rever, je vous crois sur le fait que vous ayez essayé de faire votre…Devoir. Mais vous avez comme même échouer. De plus vous avez tué un homme de sang-froid et refusez de le nier. Sur ce je vous condamne à la prison.