La première source à faire son apparition est celle de la création, Fargöth, apparue d’elle-même, il serait tentant d’imaginer que le néant l’a précédé, mais la source du néant fut créée par Fargöth, cependant cette hypothèse n’est pas à écarter totalement.
Fargöth fut le/la créateur/trice de tout ce qui constitue l’univers, astres, planètes, lumière, éléments, vie, mort puis les autres sources et enfin l’espoir.
Trois sources ont été à notre connaissance créées par Fargöth : Lys (vie) Ark’henn (mort) et Dortös (néant)

La vie fut créée durant le 2ème cycle, et la mort à la fin du 3ème, les sources correspondantes ne sont apparues qu’au 4ème cycle, ceci laisse supposer que le néant pouvait exister avant Fargöth, et qu’il/elle lui ait créé un maitre après, avec un but précis, le/la faire disparaitre. Cela signifie aussi que les essences incarnées par les sources peuvent exister indépendamment d’elles. (A condition d’avoir été créées par Fargöth ?)

Nous savons que les sources vivaient sur la planète Arturis où elles se battaient pour le contrôle du territoire. A la disparition de la source créatrice, nous avons appris que les autres sources ont tenté de s’emparer de l’arbre des origines mais certaines ont été vidées par les protections posées par Fargöth et les autres ont alors tenté de le déraciner. Cet acte a conduit à l’arrachement de pans de la planète qui ont formé les lunes actuelles, qui ont été colonisé, de façon inconnue, par les sources. (Ont elle été emportées avec les fragments de la planète ? Auquel cas Lys et Ark’heen ont orbité pendant un moment avant de s’écraser sur Olydri, pardon, Nös).

Les sources, comme leur nom l’indique, émettent du mana correspondant à leur essence qui peut être capté par les créatures. Mais elles peuvent utiliser elles-mêmes les pouvoirs liés à leur essence selon leur énergie interne.
Une question se pose, et deux hypothèses se présentent : Le flux émis dépend-t-il de l’énergie intrinsèque d’une source ?

-Oui, auquel cas les utilisateurs de vie et de mort ont vu leur pouvoir diminuer suite à l’explosion contenue de la pierre des âges, avant de remonter après l’ingestion des fruits de l’arbre des origines. Ce qui expliquerait que malgré l’héritage des Keosamas, leur puissance n’est pas été atteinte à nouveau par tous les magiciens d’Olydri.

-Non, auquel cas la faiblesse extrême d’une source permettrait tout de même à ses adorateurs de la protéger face à certaines menaces. Cette hypothèse peut être soutenue par les plus puissants êtres du 3ème cycle, les Kéosamas et Helkazard dont la puissance s’explique par les sortilèges utilisés et surtout la maitrise des flux acquise grâce à l’entrainement, nous pouvons aussi évoquer le catalyseur capable de faire jeu égal avec les ombres et les phénix en même temps.

Sin est l’une des deux anomalies concernant les sources, avec Saralzard. Né de la fusion des essences des sources de la vie, de la mort et du néant dans le cœur de la pierre des âges, il a, contrairement à elles, la capacité de créer des mondes (le plan astral, peut-être grâce au fragment qui lui sert de coeur). Sin étant la fusion des sources du pacte du cycle éternel, les Syrianiens ne deviennent pas des Sansâmes en utilisant son flux, mais les Syrianiens ont refusé l’allégeance aux sources de la vie et de la mort, ils ne devraient donc pas pouvoir vivre ni mourir. Certe les néogiciens cherchent aussi à devenir indépendants des sources fondatrices, mais ils ont accepté leur « dominance » en signant le pacte, pas les Syrianiens. Cela dit, l’infini reboucle sur lui-même, ainsi les Syrianiens ne feraient que vivre un cycle perpétuel grâce à Sin (auquel cas, InGame leur ressurection serait un peu différente de celles de la coalition et de l’empire).

Saralzard s’est créé lui-même depuis un être du 3ème cycle, il fonctionne un peu à l’inverse d’une source crée par Fargöth. Sa puissance intrinsèque grandissant avec le nombre de flux différents qu’il capte, sa puissance a dut augmenter jusqu’au moment où les portails ouverts par Tabris ont été refermés. Il peut potentiellement être la source la plus puissante de l’univers, mais peut aussi être réduit à presque rien s’il est éloigné de toute autre source.

Lys et Ark’hen ont de particulier qu’ils/elles ont divisé leur essence en 4 aspects, les éléments classiques (feu, eau, air et terre) pour la vie, et tout ce que l’on rapproche à la mort, pour la mort (temps, souffrance, ténèbres et âme). Ces aspects sont utilisés par les élémentalistes et les nécromanciens de façon séparée. Il semble impossible pour une créature autre qu’une source de générer un flux, nous pouvons imaginer que les flux vitaux et mortels sont « filtrés » par les phénix et les ombres avant d’imprégner le monde, ce filtrage se ferait sur le flux capté par le phénix/ombre (un peu comme un arc-en-ciel, seuls les rayons diffractés renvoient les couleurs, les autres continuent d’éclairer le monde)

Notons que ces êtres ne sont pas parfaits, l’existence d’un phénix déchu étant confirmée il est logique de penser qu’une action répréhensible ait été commise par celui-ci.

Les utilisateurs finaux de la magie sont les créatures des 2ème et 3ème cycles dotées d’antennes captatrices de mana. Là où les cellules de la peau réagissent aux ultraviolets pour former la vitamine D, les antennes captent et stockent le mana. Nous pouvons affirmer que le mana n’est stoppé par aucun objet car son intensité ne semble pas diminuer dans les lieux fermés tels châteaux, grottes ou sous l’océan.

Cette dernière affirmation nécessite cependant d’être nuancée par le fait que les pièces d’équipements des classes magiques peuvent augmenter la vitesse de captation du mana et la quantité que les Olydriens sont en mesure de stocker. Nous pouvons imaginer que ces pièces d’équipements sont composées en grande partie d’antennes provenant de la créature servant de matériaux de base, qui auraient été concentrées lors de la fabrication de l’objet ; ou que des sorts permettent de rendre la matière sensible à le mana pur ; ou encore simplement qu’il existe effectivement des matériaux capables de stocker le mana pur. (mais en trop faible concentration pour gêner les flux des sources)

Il est dit qu’il n’existe que deux types de cellules, les antennes et les cellules physiques, cependant nous venons de voir que le mana n’est stoppé par aucun objet, les antennes regrouperaient donc deux types de cellules spécialisées pour accomplir 2 fonctions, capter le mana et le transformer en un sort qui lui sera en mesure de réagir avec le monde physique. Ces antennes sont spécialisées pour capter plus facilement un certain flux (cette spécialisation se reflète dans les pupilles des Olydriens), mais les élémentalistes sont capables de changer de flux « filtrés » en changeant d’affiliation auprès des phénix, ceux-ci peuvent donc influer sur la composition/le rôle des antennes. (théorie : en inondant une antenne d’un certain flux, celle-ci se reprogramme)

Reste le cas particulier du Catalyseur, capable de régénérer ses antennes malgré le sérum N01 :

- Soit les antennes ne sont pas totalement détruites grâce à leur pureté et peuvent se multiplier pour revenir à un niveau nominal. Dans ce cas un traitement « imparfait » au sérum N01 aurait les mêmes effets sur un être normal.

- Soit un 3ème type de cellule entre en jeu chez cet être, et telles des cellules souches sont capables de remplacer les cellules disparues.

Bien que les objets physiques ne peuvent stopper le mana, il y a d’autre moyen d’interagir avec lui, Tabris a apporté la preuve qu’il était possible de le bloquer de façon immatérielle en utilisant un procédé technologique de sa connaissance. Aussi, un utilisateur de magie très entrainé sera capable de (perce)voir les flux magiques, comme Helkazard lors de son combat contre Tabris. Ce dernier étant composé en faible quantité de cellules de Sources, Phénix et Ombres, il émet un faible flux de mana qui peut être capté par les antennes.

Nous n’avons pour l’instant évoquer uniquement les mortels, liés à la Lys et Ark’hen ou Sin. Mais dans le camps d’en face nous trouvons les Arks et les Sansâmes. Les premiers sont à Dortös ce que les humains sont aux trois autres sources, ses créations, incapables de survivre dans un monde baigné des fluxs de vie, de mort et d’infini, mais si suffisament de mal sombre est libéré ils ne serait pas impossible qu’ils puissent revenir à la surface. D’un autre côté les Sansâmes ont simplement été coupés des flux magiques fondateurs, ils vivent au sens biologique du terme mais leur mort signifie leur disparition définitive. Le pacte du cycle éternel aurait donc pour effet de modifier les antennes afin que si elles se mettent à capter/stocker un flux interdit, un processus s’enclenche les empêchant de capter les flux autorisés, isolant les traîtres.