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Phalengis : A new age begin...

Les Phalanges de l'Empire : Un nouvelle ère commence...
4 réponses - Page : 1 sur 1

Phalengis : A new age begin...
le 17 October 2012 - 13:50

Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'ai pris que très peu de données sur l'univers d'Olydri, attendant impatiemment la sortie de l'encyclopédie.

Les différents personnages vous seront détaillés dès que les précisions que je recherche me seront fournis (en gros quand j'aurais l'encyclopédie). Si vous y voyez des incohérences, n'hésitez pas à le déclarer ! ;)

Bonne lecture !

Phalengis : A new age begin...
Tome 1


Chapitre I :
Prologue à l'Apocalyspe


Centralis - Heures 17 Minutes 46 (Jour 1)

Nous étions postés, les Phalanges de l'Empire (dit les Phalengis), autour de notre table habituelle dans l'auberge centrale de la ville, où nombre de bagarres éclatèrent pour des sujets parfois aussi loufoques (Je me souviens de l'époque où Orn, le berserker de la guilde, a sauté sur Earenduil parce qu'il lui avait pris sa fourchette... Ça s’est terminé en potager de Smourbiffs) que sérieux (la réalisation du premier étage de la tour Galamadriabuyak). Aujourd'hui, l'heure était à son essor, car un être puissant venait d’être libéré du cœur de Centralis, autrefois emprisonné...

- Et puis quoi ? Tu ne veux pas qu'on s'allie avec la coalition tant que t'y es ? Proclama Algélos, l'officier de la guilde. Je ne sais pas ce que tu as comme idée, Blasphère, mais la libération de la source du Chaos ne peut être stoppée par quiconque. L'Apocalypse aura lieu, je te le dis !
- Et donc tu laisserais notre monde se faire anéantir par cette futile puiss...
- Futile ? Je vois que tu ne tiens pas compte de ce que cela peut causer. Je crois, MOI, que cela engendrera un nouveau monde de terreur et de haine, où nul ne pourra vivre en prospérité. Alors personnellement, je suis contre la collaboration des Chasseurs du Nord.

La réunion dura plusieurs heures. Finalement, la décision fut prise par l'arrivée inattendue d'un personnage peu commun. Dès son apparition, et vu sa tenue, Blasphère, le chef de la guilde, hurla instinctivement :

- Aide-le, Orn ! Tu ne vois pas qu'il est blessé ?

Le Berserker accouru vers le voyageur qui venait de pénétrer dans la taverne. Celui-ci était ensanglanté. Il semblait avoir combattu, bien qu'il n'avait pas l'air d'un guerrier... Mais plutôt d'un émissaire. Ainsi, le chef lui posa rapidement une question.

- Qio es ales dof, agres don ? (Que s'est-il passé, émissaire ?)
- Ta Colaton ealinor... Ta Balonrem... gloz estalisus... no ete. (La Coalition... Les Sansâmes... Guerre... Sans victoire...)

L'émissaire s'écroula sur le sol, inerte, inconscient. Une nouvelle venait donc d'arriver aux portes de Centralis : L'Apocalypse se préparait, et cela aurait lieu dans les territoires de la Coalition. Les cors de guerre sonnaient à l'extérieur.

- Préparons-nous, mes frères ! La guerre ne fait que commencer...

Plaine de Centralis - Heures 09 Minutes 53 (J-1460)

Temps maussade et lugubre régnant sur Olydri. Une guilde venait de naître parmi tant d'autres du côté de l'Empire. Certes, elle n'était toujours qu'à l'état "primitif" de sa création mais ses bâtisseurs, quant à eux, avaient déjà parcouru le territoire de Keos.

Dans les rangs se comptait Blasphère, Néogicien expérimenté et chef des Phalengis. Nombreuses sont les fois où il vit la mort de près, sans jamais trépasser. Algélos, Assassin et officier de la guilde. Son agilité et sa dextérité permit aux Phalanges de survivre à maintes embuscades réalisées par la Coalition. Ami d'enfance de Blasphère. Orn, Berserker à l'âme loufoque mais au corps de pierre. Sa présence fut parfois (voire souvent) assez encombrante dû à son incapacité à se contrôler. Grande maîtrise du combat. Et Earenduil, Archer novice. Il a été l'un des bâtisseurs qui n'a jamais réellement participé à une bataille.

Ainsi, ce petit groupe d'aventuriers commença son expédition en direction de la tour Galamadriabuyak, tour soumise aux lois de la temporalité.

- Que devons-nous d'abord traverser en premier ? Demanda Earenduil. J'ai hâte de pouvoir utiliser mes nouvelles flèches ! Je les ai fabriquées moi-même !
- Patience, Earenduil, tu les utiliseras bien assez tôt, répondit Blasphère. Et puis... Tu es sûr qu'elles sont correctes ? Les as-tu essayées avant ?
-Euh... C'est une... Question très pertinente ! Vais essayer maintenant, tiens !

Il dégaina une flèche à une vitesse incroyable, et la décocha en direction d'un arbre. La flèche se planta hélas au sol, à quelques centimètres devant lui.

- Je... Je... C'est à cause du vent !
- Bien sûr, t'as jamais été capable de tirer dans le mille de toute façon, grogna Orn, qui déplorait la présence de l'archer.
- Il lui faut juste encore de l'entrainement, riposta Algélos. Ses flèches paraissent tout de même satisfaisantes.
- Allons, nous avons encore quelques kilomètres à parcourir avant d'atteindre la tour, déclara Algélos. Les Gragantuas sont déjà presque arrivés.

Ils se hâtèrent ainsi rapidement vers la tour. Quand ils arrivèrent devant, ils furent surpris par la chose la plus improbable qu'il soit : un Smourbiff géant.

- Qu'est-ce que c'est que ce truc ?! Hurla l'archer.

Un rire sadique s'éleva dans les airs. Les Phalanges cherchèrent d'où il pouvait provenir, mais en vain. Soudain, un assassin apparut d'un coin obscur d'un arbre étrangement défiguré par une guerre apparemment sanglante.

- Alors ainsi, vous osez vous aventurer vers la Tour sans combattre quelques obstacles auparavant ? Je pense que nous allons remédier à cela. Aux armes !

Soudainement, plusieurs personnes sortirent de nulle part. Elles étaient sept, alors que les Phalanges, eux, n'étaient que quatre.

- Ça faisait longtemps, Irilon, déclara Blasphère. Tu as toujours mon souvenir de la dernière fois à ce que je vois.

Irilon frotta sa joue défigurée par l'explosion d'une T-TA-31, causé lors d'un affrontement entre les deux personnages.

- Ne t'inquiète pas, je m'en rappelle très bien, grogna l'Assassin. Cependant, comme tu vois, Maltaséa, notre nouvelle recrue, voulait vous offrir ce magnifique présent.

Il désigna le smourbiff géant. Sa taille était due au pouvoir d’agrandissement de Maltaséa. Elle était une invocatrice expérimentée. Algélos l'avait déjà combattue auparavant. Son visage était caché par une capuche et sa voix résonnait telle la voix des sirènes, douce et paisible. Cependant, son allure sombre indiquait qu'elle n'était certainement pas une personne fort aimable.

- Ne vous inquiétez pas, il ne mord pas. Enfin, pas tout le monde... Ricana l'invocatrice. J'espère que vous apprécierez sa compagnie.

Les Gargantuas s'aventurèrent alors dans la tour, laissant les Phalanges contre la bête...

- On fait quoi maintenant ? Demanda l'archer.
- Champions, à l'attaque ! Déclara le néogicien.

Le combat fut très bref :

Blasphère s'élança vers la bête à une vitesse fulgurante. De son côté, Earenduil tentait vainement de décocher une flèche, alors que le reste du groupe assiégeait le colosse de puissants coups d'armes tranchantes. Le smourbiff géant poussa un hurlement, et sauta. Lorsqu'il toucha le sol, l'entièreté du groupe s'écroula. Pendant ce moment de distraction, il chargea le berserker. Celui-ci fut envoyé à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol pour se retrouver dans les branches d'un arbre.

- Reculez-tous ! Maintenant ! Hurla Blasphère.

Tous s’exécutèrent, et admirèrent le spectacle. En peu de temps, le néogicien avait posé plusieurs bombes sur le monstre. Quand celles-ci se déclenchèrent, la bête tituba pendant plusieurs secondes avant de s'écrouler. La victoire était leur.

Maintenant que leur obstacle était vaincu, ils pouvaient enfin pénétrer dans la tour et retrouver les Gargantuas. Concernant le berserker, celui-ci n'avait été que peu atteint par le smourbiff. Cela l'avait chatouillé, comme il aimait dire. La salle qui s'exposait dans l'enceinte de la tour était petite, et un escalier en colimaçon se dressait devant eux. Ils le gravirent rapidement et sans aucune difficulté. Arrivés au premier étage, ils furent stoppés net par un vortex.

- Devons-nous le passer, Blasphère ? Demanda Algélos.
- Je pense que nous n'avons pas vraiment le choix.

Ainsi, ils passèrent le vortex, et atterrirent dans une région quelque peu désertique.

- On n'est pas dans les montagnes de Lasierra là ?
- Ça en a tout l'air.

Soudain, un grondement réduit le souffle du vent au silence. De la fumée s'élevait à quelques centaines de mètres de leurs positions. Cela pouvait signifier plusieurs choses : leurs adversaires combattaient-ils déjà la créature ? Était-ce un leurre ? Il n'y avait qu'un seul moyen de le découvrir.


* Les Gragantuas : Guilde de l'Empire, rivaux des Phalengis.



Édité le 02 July 2013 - 05:39 par Blasphère

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Chapitre premier : Prologue à l'Apocalypse
le 18 October 2012 - 12:24

Ils descendirent à toute enjambée le mont pour arriver à une sorte de crevasse, d'où émanait la fumée. Depuis leur position, ils ne pouvaient en croire leurs yeux : Un seul guerrier était en train de combattre un dragon des glaces de Lasierra. De terribles adversaires, réservés à l'élite. C'était très étonnant de se retrouver au premier étage de la tour en étant face à ce genre de défi. Pourtant, le guerrier ne montrait aucune faiblesse face à son ennemi.

Le vent ne tourbillonnait plus, la neige avait cessé de tomber. Un murmure régnait en ces lieux.

- Ombre des tourments, entendez mon appel. Ténèbres et engeances, maintenez ma colère. Des entrailles de mon être, que votre puissance soit mienne !

Le guerrier sauta et planta sa lame dans le sol. Celle-ci possédait désormais une aura rougeâtre, qui s'intensifiait de plus en plus, jusqu'à devenir incandescente. Il y eut un flash, puis le grand néant. L'endroit d'où se trouvaient auparavant le dragon et le guerrier n'était plus que poussière et flocons. Aucune trace ne donnait d'indice sur la disparition des deux individus.

- Mais où sont-ils passés, les deux boulets ? S'excita Orn. Faut que je tape sur quelque chose ! Hmmmm... Earenduil !
- Oui ?

Sans que celui-ci n'eût le temps de riposter, le berserker lui envoya une baffe d'une force titanesque, qui fit décoller l'archer et l'envoya chuter dans le fond de la crevasse. En atterrissant, Earenduil souleva une épaisse couche de neige, ce qui permit à celui-ci de faire une découverte des plus inattendues.

- Les... Les gars ?
- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda le néogicien.
- Je crois savoir où sont les Gragantuas....

Le reste du groupe sauta dans la crevasse en exécutant une petite roulade pour une chute en douceur, et découvrit la trouvaille avec dégoût. En effet, leurs adversaires avaient été sauvagement attaqués par une bête aux griffes acérées. Leur visage, défiguré, ne permettait presque plus de pouvoir réellement les identifier.

- Qui a pu leur faire ça ?
- Je n'en ai pas la moindre idée...

Rien, même pas une parcelle de vie, ne se pointait. Il n'y avait que la main froide mais douce du vent, et le manteau blanc des montagnes de Lasierra. L'air était certes raréfié à cause de l'altitude, mais il était toujours possible de voyager à travers ce périple. Les Phalanges descendirent lentement la montagne, de peur de chuter et de dégringoler le reste du chemin. Arrivés au pied, ceux-ci durent s'arrêter. Ceux qu'ils recherchaient étaient descendus de leur terrain de combat, pour une raison encore inconnue.

- Mais que font-ils ?
- Je n'en ai pas la moindre idée, déclara le néogicien. Voyons ce qui va se passer.

Le combat était toujours autant sanglant, quoiqu'un peu gore. Tous deux étaient sur le point de faillir. L'un voyait ses ailes arrachées, l'autre une artère déchirée étant à l'air libre. Soudain, le guerrier prit un dernier élan, bondit sur le dragon, et lui transperça la gueule. La bête hurla de douleur, et s'écroula. Le spectacle en valait la chandelle, mais se frotter à un tel adversaire ne pouvait se faire, même à quatre.

- Enfin terminé. Père, je vous ai vengé...

Étonnamment, le guerrier fondit en larmes. C'était insolite, bien sûr. Mais c'était bien réel. Nous ne pouvions savoir si nous devions le rejoindre ou non, mais la réponse fut donnée par Algélos. Il se leva et se dirigea vers lui, d'un pas décidé.

- As-tu besoin d'aid...

L'homme sursauta, et poussa un petit cri. Algélos a certainement dû lui faire peur. Il se releva rapidement, sortit son épée du fourreau et dit d'une voix caverneuse :

- Qui es-tu ? Vous êtes des partisans de la Coalition ?? Des soldats de l'Empire ?? Je ne dois rendre de compte à personne !

Un par un, nous sortîmes de notre "cachette" et allâmes nous poster aux côtés de l'assassin. Le guerrier recula d'un pas, en se mettant en posture défensive, par simple habitude.

- Que... Que faîtes-vous ici ? Vous n'avez rien à faire près des montagnes de Lasierra !
- Nous pouvons te retourner la question, déclara Blasphère. Quel est ton nom, guerrier ?

Celui-ci baissa la tête, l'air désorienté.

- Je... Je ne m'en rappelle plus... Je suis à sa recherche depuis des années. Je voyage de part et d'autres en Olydri, sans véritable succès.
- Tu ne fais partie d'aucune des deux factions ? Questionna Algélos.
- Non. Ma mère a voulu s'injecter le sérum N01 pour devenir une néogicienne, mais elle a succombé. Mon père, quant à lui, a été tué par ce dragon, dit-il en pointant du doigt la carcasse du dragonide. J'ai décidé de ne servir aucune nation, et d'être chef de moi et moi seul.

Le néogicien réfléchit quelques secondes, et finit par déclarer :

- Veux-tu te joindre à nous ? Nous pourrons t'aider dans ta quête.

Le guerrier hésita longuement, faisant les cent pas. Finalement, il accepta. Après une rapide réunion, ils décidèrent de nommer la nouvelle recrue Nakami (qui signifie Ombre ardente). Ensemble, ils s'en allèrent vers le sud, vers les terres de Gouffrefeu, où un destin incertain les attend déjà...



Tardinas - Heures 17 Minutes 14 (J-1457)

Les volcans de Gouffrefeu sont les plus redoutés d'Olydri, dût par la chaleur pressante qui peut s'exercer sur presque un kilomètre de superficie. Très peu d'aventuriers osent pénétrer ces terres hostiles et inhospitalières. La mer, quant à elle, laissait une vue sans fin d'un immense champ d'eau. Il ne fallait point l'admirer sur son dos, car des léviathans rôdaient dans les tréfonds. Au final, Olydri n'est qu'une lune où le danger est partout.

Les Phalengis arrivèrent devant un petit village, se nommant Tardinas. Il se situait juste à l'entrée de Gouffrefeu. Les villageois de Tardinas étaient des exilés de l'Empire et de la Coalition. Il abritait des brigands, des voleurs, des assassins. Toutes sortes de personnes détestables. Le chef de Tardinas, Khlain Zaphalus, n'était qu'un ancien néogicien ayant été renvoyé de l'ordre impérial par Keynn Lucans lui-même.

Des voix s'élevèrent en voyant arrivés les phalanges. Les enfants rentrèrent chez eux, appelés par leurs parents, les commerces fermèrent bien avant l'heure prévue. Quelque chose les terrorisait. Ou quelqu'un...

- ... Du nerf ! On n'a pas toute la journée ! Criait une voix féminine. Si jamais Khlain nous remarque... Hey ! Regardez là-bas ! Le... Le fi..fi...fils de Khlain !

La fille et ses amis s'enfuirent rapidement, sans prêter attention au chef du village qui sortit de sa demeure. Quand ils virent notre groupe, il ouvrit grandement les yeux.

- Comment est-ce... possible ?! Mon fils ! Tu es revenu !

Khlain courut vers Blasphère, le serrant fermement, comme si des dizaines d'années les avaient séparés. Le néogicien, quant à lui, ne savait que dire. Il n'avait jamais rencontré ses parents, croyant que ceux-ci avaient disparu.

- Qui... Je n'ai pas de parents. Je ne les ai jamais connu.
- Mais si ! Tu es Blasphère Zaphalus, grand néogicien de Centralis. Tu dis ne jamais avoir connu tes parents, mais sais-tu au moins qu'ils existaient ?

Cette question ne l'avait jamais traversé l'esprit. Il avait toujours vécu comme un orphelin, sans jamais se poser cette question. Quand il décida de devenir néogicien, personne ne pouvait le contredire. Il n'avait ni ami, ni famille. Aujourd'hui, il avait Phalengis. C'était désormais SA famille. Il avait toujours eu le nom de sa communauté en tête, depuis son enfance. Il ne pouvait dire pourquoi, mais il savait qu'un jour, il créerait une communauté portant ce nom.

- J'ai... J'ai besoin de réfléchir.
- Il n'y a pas de soucis mon fi... Blasphère. Vous êtes mes invités ! Venez ! Entrez dans ma demeure. Nous avons à parler.

Sa demeure était grande. Le hall d'entrée était très vaste, ainsi que tout le reste d'ailleurs. Les chambres faisaient presque la taille du hall, c'est pour dire ! Il n'y eut pas de banquet, ni discussion. Seul le néogicien partit dormir avant tout les autres, avant que le crépuscule rend son verdict.

Le matin suivant, Blasphère se leva avant tout le monde. L'aube venait de se lever. Il décida de prendre l'air et de visiter un peu le village. Bien que ce fût rapide, cette promenade lui permit de méditer sur cette nouvelle inattendue.

Pouvait-il réellement être son père ? Pourquoi s'était-il abstenu de rencontrer Blasphère s'il le connaissait depuis toutes ces années ? Quelque chose n'allait pas, il en était certains. Mais de quoi pouvait-il s'agir... Il ne le savait guère...



Édité le 13 July 2013 - 13:37 par Blasphère

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Chapitre premier : Prologue à l'Apocalypse
le 24 October 2012 - 21:48

Il n'était parti qu'une heure. Une seule heure. Il s'était certes éloigné du village, mais il ne pensait certainement pas que cela aurait pu se produire rapidement. Un épais voile de fumée s'élevait à l'est. Là où se situait Tardinas. Il courut le plus vite possible, usant l'entièreté de ses poumons pour rejoindre ses compagnons. Soudain, il s'arrêta net. Il venait de se rappeler qu'il avait pénétré dans la Tour Galamadriabuyak. Pourtant, ils étaient allé dans le futur, ou peut-être eut-il un problème. De ce qu'il pensait croire, ni le temps ni l'espace n'avait été modifié. Ils avaient été téléportés simplement dans une région d'Olydri.

Il se relança dans sa course, et arriva à une colline qui surplombait le village. Il fut stupéfié lorsqu'il arriva au-dessus de la colline. Tardinas était sous la braise des flammes. La demeure de Khlain avait déjà succombé à l'assaut, et s'était effondré. Il ne restait plus qu'un village rougeoyant, s'embrasant au cours de la matinée.

Une larme coula sur son visage. Ses compagnons... Khlain... Ils étaient morts. Il ne pouvait pas le croire. Il venait de perdre sa seule famille, et peut-être son véritable père.

Il sursaute quand il entendit une voix l'appeler. Il la reconnaissait. Elle s'intensifiait de plus en plus.

- Blasphère ! Hey ho Blasphère ! Tu m'entends ?!...

Il y eut un flash, puis le néant. Il ouvrit lentement les yeux. Il était couché dans le lit qu'il avait quitté il y a à peine quelques heures. Il n'y croyait pas : Était-ce simplement un rêve ? Une vision ?

- Eh ben, il t'en a fallu du temps pour te réveiller !
- Quelle heure est-il ?
- L'aube vient de se lev...

Il ne le laissa pas terminer sa phrase qu'il bondit rapidement hors du lit, mis sa tenue et regarda vers le nord du village instinctivement. Il pensait que ceux qui ont détruit le village dans son rêve viendraient par le nord. Il ne sait pas pourquoi, mais il en était sûr. Il lança un regard féroce vers le berserker, qui ne leva pas un sourcil pour autant.

- Appelle Khlain.
- Pourquoi ?
- Il faut évacuer le village.

Les habitants affluèrent à la place publique de Tardinas. Tous étaient présents. Blasphère monta sur la fontaine qui en faisait le centre de la place. Il regarda vers le nord, mais rien ne prédisait qu'une attaque allait se produire. Il regarda ensuite "son père" et baissa la tête.

"Quelque chose cloche. Si nous avons pénétré dans la Tour, nous devrions revivre une scène du passé ou découvrir une scène du futur. Là, rien ne nous disait si nous étions dans un de ces deux temps. Seuls quelques détails prédisent que nous sommes dans le futur."

Le ciel eut comme un effet d'implosion. Un puissant faisceau lumineux se forma dans le ciel, aveuglant quiconque la regarde. Les Tardinois durent baisser la tête pour ne pas en subir les conséquences. Des sons ressemblant à des déflagrations émanaient des cieux. La panique commençait à prendre place. Les habitants, effrayés par cet événement, rentrèrent chez eux, tandis que Blasphère et le reste du groupe étaient toujours sur la place.

- C'est quoi ce truc ?! Hurla Orn. Ça commence à m'brûler la peau, là !

Il n'avait pas tort. Le faisceau s'intensifiait au fur et à mesure que les minutes passèrent. Dans moins d'une heure, il ne resterait plus rien du village, ou peut-être même d'Olydri...

Soudainement, l'un des membres du groupe remarqua la présence d'un inconnu aux abords de la ville. Il devait être l'élément déclencheur de cette "attaque". Sans hésiter, Orn chargea. Le reste du groupe le suivit. L'incantateur, remarquant ce qui se passait, stoppa net et reprit dans la direction du berserker. Celui-ci généra une sphère d'énergie qu'il propulsa vers Orn. Ce qui se passa par la suite... Aucun d'eux n'oubliera cette scène...

Alors que la sphère se rapprochait plus en plus d'Orn, Earenduil le bouscula pour éviter l'impact. Cependant, en réalisant cet acte, ce fut lui qui en subit les conséquences. La sphère le propulsa à une centaine de mètres avant d'atterrir sur le sol et réalisant plusieurs chutes, tel un ricochet fait par un lancée de pierre sur un lac. Le groupe, hébété, le suivit jusqu'à ce que celui-ci s'arrête dans sa course effrénée le menant qu'à un seul chemin : la mort.

Tous furent stupéfiés par la scène. Le regard de Blasphère se glaça à la vue du corps sans vie de son ami. Une larme coula sur son visage. Une larme non pas de tristesse, mais de haine. Une haine montant peu à peu, ravageant ses organes, ses membres, son esprit. Il s'en retourna vers l'incantateur, le regard empli de rage. Orn et Algélos n'en crurent point. Une telle colère ne pouvait se déchaîner et être contrôlé par la suite. Mais le mal devait se faire, personne ne pouvait le stopper. Par la puissance que produisaient les néogiciens, celui de maintenir sa colère n'avait pas été instauré. Il ravagea l'incantateur de coups tellement puissants que celui-ci ne put jamais être reconnu. Une mort de plus en cette journée maudite...

Il se releva péniblement, et accourut de toutes ses forces vers l'archer. Ses yeux clos et son visage déformé par la sphère d'énergie ne pouvaient en déduire qu'il était définitivement décédé. Les pleurs du néogicien, d'un ton métallique, firent sursauter les habitants sortis pour découvrir la tragédie.

Algélos s'allongea près de l'incantateur, et découvrit quelque chose qui bouleversa le cours de l'histoire. En soulevant la manche de l'incantateur, l'assassin aperçut un signe qu'il aurait reconnu entre milles : un phénix noir sur un fond rouge. La coalition.



Édité le 01 July 2013 - 05:59 par Blasphère

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Chapitre premier : Prologue à l'Apocalypse
le 01 July 2013 - 02:32

Alors que le soleil atteignit son zénith, la vie des habitants de Tardinas reprenait peu à peu son cours. Nakami avait disparu entre-temps, sûrement s'était-il décidé à partir en abandonnant la communauté. Il n'avait pas été obligé de suivre les Phalengis, après tout. Ce fut surtout un jour sombre, gravé d'une pierre noire pour les Phalengis. Un silence pesant régna au sein de la communauté. Orn ne décida point de faire de moqueries au sujet d'Earenduil.

Une tombe fut rapidement faite en son honneur, afin de rendre hommage à sa bravoure, à son courage, ainsi qu'à sa naïveté, naïveté qui au final lui a coûté la vie. Il ne pouvait pas comprendre, il était encore jeune. Cependant, Blasphère ne pouvait cesser de s'en vouloir. S'en vouloir de ne pas être intervenu. De ne pas avoir pu contrer l'attaque de l'incantateur.

Soudainement, l'esprit du néogicien s’éclaircit.

"Nous sommes toujours dans la Tour, donc tous les événements qui se passent sont donc faussés. Nous arrêtons juste un mal qui a déjà été fait, ou nous en découvrons sa source dans le futur. Il devrait donc encore être vivant dans le temps présent !"

Il se prépara à partir dans les plus brefs délais, prenant soin de remercier "son père" de l'avoir hébergé le temps qui fut nécessaire, et lui dit adieu. Un adieu peut-être définitif, il n'en savait point. Il se dirigea donc vers la Tour, pensant qu'en la reprenant à nouveau, il pourrait retourner dans le présent.

Alors que la communauté se dirigeait vers les Montagnes de Lasierra, un cri aigu résonna dans l'air. Ne pouvant supporter davantage cette monstruosité auditive plus longtemps, les membres de Phalengis mirent leurs mains sur leurs oreilles, mais en vain. Ils s'écroulèrent les uns après les autres. Lorsqu'ils se réveillèrent, ils étaient à l'intérieur de la tour, telle quelle était avant qu'ils ne traversent le vortex.

Pas de trace d'Earenduil. Le fait de revenir à la réalité n'avait rien changé. Une larme de tristesse coula sur le visage du néogicien, froide et douloureuse. Alors qu'il voulut se relever, sa main heurta quelque chose. Un arc. Celui d'Earenduil ! Il regarda autour de lui, mais il ne vit rien, à part une salle vide, où un escalier en colimaçon pouvait faire monter ou descendre le groupe.

- Qu'est-ce qu'on fait, chef ?
- On rentre à Centralis, j'ai besoin de repos.
- Mais...
- C'est en ordre.

Ils descendirent la tour lentement, dans un silence des plus lourds. Depuis la mort d'Earenduil, ils n'y avaient plus de blagues, plus de vie, plus d'espoir. Comme si la mort avait emportée avec elle la joie qui faisait que vivre sur cette terre en valait la peine. Le retour vers la ville semblait bien plus long que celui de l'aller. Vers la fin du voyage, alors qu'ils étaient proches des plaines de Centralis, ils durent s'arrêter sur ordre du néogicien. Blasphère venait de découvrir quelque chose d'alarmant : le carquois d'Earenduil.

Son cœur s'emballait. Il ne savait quoi penser. Il tordit le carquois, allant jusqu'à les casser les flèches en deux.

- Que celui qui me fait une farce sort de sa cachette ! Hurla de rage Blasphère, prêt à lancer une salve de sphère gamma sur la cible. Je ne rigole pas avec la mort de mes confrères ! Alors, montres-toi, sale chien !

Il n'y eut rien pendant un long moment. Soudainement, un buisson à la gauche du groupe commença à bouger, ainsi qu'une voix agonisant de douleur. L'idée de se cacher derrière un buisson parépic n'était pas non plus une idée très ingénieuse.

Orn alla dans la direction du bruit, soulevant l'inconnu comme un tas d'ordures et le jeta au milieu de la voie. C'était un jeune hommme, pas plus âgé d'une vingtaine d'années.

Le regard de Blasphère ne présageait rien de bon Si l'inconnu répondait mal à une de ses questions, son espérance de vie serait certainement réduite à quelques secondes.

- Où as-tu trouvé ce carquois. Dit-il d'une voix sombre. Tu n'as pas intérêt à me mentir.

Le jeune homme tremblotait, terrorisé par les Phalengis. Lorsqu'il commença à parler, il bégaya au point de ne plus savoir aligner un mot.

- Je... ahr... Je...
- Calme-toi. Je ne te ferais pas de mal si tu me dis où tu as trouvé exactement ce carquois.

Il reprit son souffle, se calma lentement, et commença à parler d'une voix audible.

- Je... Je l'ai trouvé sur le bord de la route. Il est tombé d'un chariot qui se dirigeait vers le port d'Archélion.
- LE PORT D'ARCHÉLION ?! Mais c'est un port appartenant à la Coalition !
- Je ne vous ai jamais dit qu'il appartenait à l'Empire...

Les pensées du néogicien étaient totalement confuses. Était-ce bien d'Earenduil dont il est question ? A-t-il été enlevé par ces chiens de la Coalition ? Il ne savait quoi penser à cet instant même. Mais s'il avait été enlevé, il fallait à tout prix le sauver. Quoi qu'il en soit.

Ils se dirigèrent vers le sud, vers Puinetourne. À ce moment, ils devront traverser les montagnes de Lasierra afin d'atteindre Archélion. Tout n'était qu'une question de temps. Un temps qui leur était précieux.



Édité le 01 July 2013 - 17:44 par Blasphère

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Blasphère - Néogicien Technograde.

Blasphère
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Chapitre deux
le 02 July 2013 - 05:38

Chapitre II :
Retour vers les sources


Earenduil ouvrit lentement les yeux, tant bien que mal. Un choc lui avait presque ôté la vue, car c'est à peine s'il pouvait ouvrir ses paupières. De ce qu'il voyait, il avançait à bord d'un chariot aux côtés d'hommes vêtus d'une drôle de tenue : un uniforme vert sans insigne. Il supposait que ça soit des mercenaires, mais de tels personnages ne porteraient pas la même tenue. Cela vient donc d'un ordre militaire. Soudain, le convoi s'arrêta.

- On est arrivés, caporal. Ancestra nous attend déjà.
- Très bien, on arrive dès qu'on aura posé ce gamin dans un cachot.
- Il veut le voir, lui aussi.

Le caporal grogna et pesta quelque chose qu'Earenduil ne comprit pas. Il fut soudainement soulevé, descendu du chariot et traîné vers l'endroit où se trouvait Ancestra. Le lieu sentait le poisson, fortement. Ils étaient sans aucun doute dans un port. Mais lequel... Il ne savait pas vraiment reconnaître un port en sentant l'odeur que celui-ci rejetait. D'un coup sec, il fut jeté par terre comme un vulgaire sac de pomme de terre.

- On l'a trouvé à la Tour Galamadriabuyak, commandant. Il a sûrement dû périr lors d'un événement qui se passe en traversant le vortex qui était devant lui.
- La Tour est un lieu où la temporalité est modifiée, soldat. Normal qu'il fut donc rejeté. Earenduil ? Demanda-t-il en s'abaissant près de l'archer. Je sais que tu es conscient, ne fais pas semblant d'être encore inconscient, je t'en prie.

Earenduil ne comprenait pas. Les soldats n'avaient pas remarqués qu'ils étaient conscients. Il a pu identifier largement leur tenue de cette manière, mais il était toujours impossible de prouver qu'il faisait partir de l'Empire ou de la Coalition. Cela relève donc du surnaturel ! Ou alors...

- J'ai croisé ses compagnons de route, ils vont se diriger vers Archélion, un port de la Coalition.
- Pourquoi vous avez fait ça ? Demanda l'archer.
- Par sécurité. Maintenant, nous allons nous préparer à partir. Nous ne pouvons restés plus longtemps sur Keos. Nous repartons bientôt pour Syrial.

Puinetourne - Heures 10 Minutes 45 (J-1441)

Arrivée au village, la communauté tenta désespérément de demander à quiconque aurait vu un chariot se dirigeant vers Archélion, en vain. Le seul chariot qu'un paysan remarqué était celui qui se trouvait à l'auberge, mais cette idée ne fut point la bonne. Ils s'en allèrent vers la taverne pour se reposer quelques instants, avant de pouvoir reprendre la route.

- Blasphère, tu sais qu'il ne pourrait peut-être pas être...
- Je ne veux pas connaître tes sous-entendus, Algélos. Si on a retrouvés son arc et son carquois, mais pas son corps, c'est qu'il a été enlevé. Il y avait un témoin qui l'a vu sur un chariot.
- Il ne savait pas même de quoi il avait l'air !
- Quelle importance ?! On va le retrouver, d'une manière ou d'une autre.

Pendant ce temps, Orn, toujours aussi distrait par un simple ébruitement de baston, s'était rallié à un groupe de gaillards qui avaient entourés une table où un bras de fer était en cours. Blasphère, quant à lui, ne savait pas quoi faire. Il voulait à tout prix retrouver Earenduil, mais il ne savait de quelle manière il pouvait accomplir cette tâche. Dans un moment de silence, la sirène d'alarme de Centralis retentit.

La dite sirène pouvait résonner à des centaines kilomètres, pour que même les habitants les plus éloignés sachent que quelques choses de dangereux se déroulait. Les personnes présentes dans la taverne se regardèrent les uns après les uns, sans savoir ce que ça pouvait signifier.

- Cette sirène, ça signifie la guerre ! Hurla l'un.
- Mais non, ça signifie la fin du règne de Keynn Lucans. Dit un autre.

Algélos se souleva lentement, et jeta un regard ténébreux dans toute la pièce. Il inspira profondément, et déclara :

- Ce n'est pas une déclaration de guerre, ni la mort de Keynn Lucans, mais le commencement d'une invasion.

Il y eut à nouveau un long moment de silence. Puis une onde de choc si puissance qu'elle fit trembler le continent de Keos. Blasphère fixa son officier de guilde d'un regard approbateur, et celui-ci s'avança vers la porte, et lâcha avant de sortir de la taverne :

- Nous devons partir à Centralis. Une guerre se prépare.

La communauté pris le chemin vers le nord. Un chemin où une guerre sanglante et impitoyable était sur le point d'éclater. Une guerre pour la liberté. Mais il n'y a pas de liberté sans sacrifice...

Plaines de Centralis - Heures 06 Minutes 29 (J-1439)

Alors qu'ils étaient sur le point d'arriver à Centralis, ils se stoppèrent net. Des dizaines de régiments de soldats aux couleurs d'une faction inconnue étaient positionnés devant Centralis. Chaque homme qui avait rallié la cause des Phalengis étaient ébahis par le nombre de soldats en face d'eux. Ils ne savaient pas de quelle manière ils pourraient les traverser.

- Qui sont-ils ? questionna un guerrier à Algélos.
- Je n'en ai pas la moindre idée. Orn, tu les reconnais ?
- Pourquoi je les reconnaîtrais ?
- Bah... Tu as déjà combattu beaucoup de soldats...
- C’n’est pas parce que j'tape sur tout que je sais sur qui j'tape. Et non, je les ai jamais vu ces boulets.

Algélos baissa la tête, en espérant qu'Orn l'aurait aidé pour une fois. Blasphère contourna le buisson derrière lequel s'était positionné le groupe, et avança lentement vers les régiments.

-... ainsi que vos vivres. Nous vous laissons cinq jours. Après ce délai, l'Ordre se fera un plaisir d'envahir votre cité.
- Nous ne nous laisserons pas faire ! hurla un homme, qui était sans doute un général. Notre cité tiendra le temps qu'il faudra pour vous écraser ! Votre patrie s'est cachée bien trop longtemps sur le Continent sans retour. Vous ne savez rien de nous.
- Plus qu'il suffit pour vous faire tomber, chiens de l'Empire. Nous vous ferons payer le prix de votre insolence...



Édité le 02 July 2013 - 05:50 par Blasphère

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