Comme c’est l’été et que samedi c’est ma fête (comment ça on s’en fout ?), j’ai décidé de me faire plaisir et de  vous parler de l’un de mes mangas préférés : Saint Seiya. J’ai récemment maté la série Saint Seiya Omega, ce qui a ravivé la flamme du cosmos qui était en moi et dormait depuis mon visionnage de Saint Seiya Lost Canvas. Je ne vais donc pas vous faire un topo généraliste sur la série, il me faudra un roman entier (tiens…à méditer…), j’ai donc décidé de me pencher sur les personnages qui m’intéressent le plus : les chevaliers d’or ! Les plus badass, ceux qui roxxxx, pas les lavettes qui se font maltraiter du début à la fin des épisodes, s’en remettant égoïstement à leur déesse Athéna (oui, ils comptent sur une fille !!!). L’angle que je vous propose dans cet article est un léger ressenti sur  les 3 chevaliers d’or du même signe : celui du Saint Seiya (série originale de Masami Kurumada), celui de Lost Canvas et celui de Saint Seiya Omega. Cela permettra d’y voir plus clair et de comparer, celui que vous avez aimé, détesté…Mais surtout de relancer le sempiternel débat : c’est qui le plus fort des 12 ? Avant de commencer, je prend juste la précaution d’expliquer que je n’ai vu que la première saison de Saint Seiya Omega, donc je ne connais pas le sort réservé à tous les chevaliers d’or de cette version. Je me doute que certains sont amenés à mourir, à réapparaître...

Nous voici en bas des escaliers du Sanctuaire, courons tout de suite vers la première maison !!!

BELIER

Mü (Saint Seiya) : Ce chevalier a une dégaine assez féminine, d’ailleurs il est doublé par une femme lors de ses premières apparitions. Il se contente, dans un premier temps, de réparer les armures des chevaliers de bronze (on le soupçonne même d’en faire commerce). Il ne se bat réellement que dans la partie Hadès où il s’avère être monstrueusement puissant avec une attaque dévastatrice (Starlight Extinction), les spectres d’Hadès qui croiseront sa route en feront les frais. Il est battu par Radhamantes, car diminué par le château d’Hadès, une fin décevante pour celui qu’on se faisait une joie de retrouver en  première ligne.

Shion (Lost Canvas) : certainement celui avec le CV le plus prestigieux : survivant de la guerre sainte racontée dans Lost Canvas (avec son pote Dokho), intronisé Grand Pope par Athéna elle-même et maître de Mü. Laissé en retrait dans Lost Canvas, il s’offre un retour fracassant dans Saint Seiya sous la forme d’un spectre badass (car il avait été assassiné par Saga des Gémeaux). Son combat contre Dokho reste un grand moment dans la série. Et au final, il avait fait semblant de trahir Hadès pour restituer à Athéna son armure divine. Assurément l’un des chevaliers les plus compétents.

Kiki (Omega) : finalement, les chevaliers du Bélier sont on ne peut plus cohérent, puisque le successeur de Mü sera son disciple Kiki, que l’on pouvait déjà apercevoir enfant dans Saint Seiya. Personnellement, il est d’abord à baffer, puis impose finalement le respect en tant que chevalier d’or du bélier. Dommage que son rôle soit tant similaire à celui que tenait déjà Mü précédemment : à savoir réparer les armures et son rôle assez limité dans la bataille des 12 maisons. Ah oui j'oubliais, il s'appelle... Kiki...

Mü

Shion

Kiki

TAUREAU

Aldébaran (Saint Seiya) : Une déception à mes yeux. Ce colosse au grand cœur semble dévoiler une grande puissance. Il fait partie de ceux qui seront convaincus par le courage de Seiya et ses compagnons et les laissera passer lors de la bataille des 12 maisons. Ensuite, ce n’est que défaites pour ce pauvre Aldébaran : battu par Cid (même si ce dernier avait triché), puis Sirène et enfin par un spectre moisi lors de la bataille d’Hadès. Son baroud d’honneur se limitera uniquement au spectre moisi cité précédemment, qui en fait, a été réellement été touché par son attaque et explosera à retardement devant Mü… L’école du Hokuto ?

Rasgado (Lost Canvas) : Voilà un vrai chevalier du taureau : grand, beau, fort et courageux mais aussi compétent ! Sûrement le désir de se rattraper après la piètre image donné par Aldébaran à tous les taureaux. Il livrera un des plus beaux combats de Lost Canvas contre Kagaho du Bénou avant de mourir dignement en sauvant Tenma de Pégase. De plus, ses cheveux longs et sa cicatrice lui donnent vraiment un look sympa.

Harbinger (Omega) : Le taureau repasse en première ligne, Harbinger envoie du lourd. Il pulvérise littéralement Koga et ses compagnons pendant la bataille des 12 maisons, avant de les laisser passer… certainement par pitié et lassitude… C’est un espèce de sadique qui aime le bruit des os brisés sous ses coups. On change vraiment de registre avec lui, mais pour le coup j’ai été convaincu.

Aldébaran

Rasgado

Harbinger

GEMEAUX

Saga (Saint Seiya) : Attention, ami de l’objectivité bonjour ! C’est de mon signe dont il est question, dont c’est forcément le plus fort. Plus sérieusement, il y a un vrai débat autour de ce chevalier, car il est l’un des plus développé parmi les 12, pour cause : il est le grand méchant de la première partie. Il apparaitra sous plusieurs formes : d’abord l’armure vide, ensuite un Saga calme et bon (cheveux bleus) puis un fou meurtrier (cheveux gris), ce côté schizophrène est l’aspect le plus intéressant et conditionne entièrement l’histoire (tragique) du personnage, dont la folie mènera à sa propre perte. Il possède à mes yeux l’attaque la plus puissante (Galaxian Explosion). Il a un frère jumeau aussi classe que lui : Kanon des Gémeaux (dont l’introduction en tant que Marinas de Poséïdon est juste géniale). Son retour pendant la série Hadès, avec la reprise du flambeau par son frère Kanon, font de lui, à mes yeux, le chevalier d’or le plus intéressant.

Deuteros (Lost Canvas) : Un bon repompé de Saga, il a également un frère jumeaux aussi fort que lui en lapersonne de Aspros des Gémeaux, il possède les mêmes attaques, le même ordre de puissance, mais forcément  beaucoup moins mis en avant dans cette série, il est un peu utilisé comme joker vers la fin de la série. Il impose néanmoins le respect et se débarrasse d’un adversaire puissant durant la Guerre Sainte (le frère du Dieu Chronos). Il offre un beau duel contre son propre frère, chose que l’on aurait aimé voir pour départager Kanon et Saga. La différence ici, c’est que Deuteros n’est pas schizophrène, la dualité intervient bien entre les deux frères et non deux personnalités.

Paradox (Omega) : Est-ce que ce chevalier des Gémeaux relève de la folie ou bien du génie ? Tout d’abord c’est une femme (ça commence très fort), elle imite l’attaque de Shiryu du Dragon (Rozan Sho Ryu Ha) car elle admire ce dernier qui la secouru étant enfant (de mieux en mieux…) Néanmoins, ce chevalier reste une réussite,  la schizophrénie est utilisée intelligemment et durant le combat (Gémeau de l’amour et gémeau de la haine), influant ainsi son déroulement. Par contre pas de Galaxian Explosion (pour l’instant ?) et pas de sœur jumelle (pour l’instant aussi ?). Bref, sur le papier c’est moche, mais à l’écran ça rend bien et c’est novateur.

Saga

Deuteros

Paradox

CANCER

Deathmask (Saint Seiya) : Autant le précédent chevalier déclenchait l’enthousiasme, autant les pauvres enfants nés sous le signe du cancer ne devaient pas rigoler tous les jours. Voici le chevalier le plus détestable parmi les 12. Deathmask est une véritable ordure, tapissant sa maison de visages pétrifiés par la peur (même des enfants), on se demande tout au long de la série comment cet homme avait pu endosser une armure d’or. Cette dernière le quittera même pendant son combat contre Shiryu et il sera battu, à la régulière (l’un des seuls). De plus, il n’a pas vraiment de sort offensif, puisque sa seule attaque consiste à envoyer l’âme des chevaliers dans le Styx. Il reviendra se prendre une bouche par Shiryu dans un OAV et se fera balayer par Mü pendant la bataille du Sanctuaire en tant que spectre d’Hadès (c’est d’ailleurs l’un de seuls heureux de son sort). En résumé : un intrus, une victime.

Manigoldo (Lost Canvas) : Après avoir massacré le signe du cancer, la série Lost Canvas a décidé de se rattraper avec Manigoldo. Ce chevalier du cancer jouit d’un background intéressant, il est le disciple du Grand Pope (Sage du Cancer), il possède un caractère de bad boy style Wolverine dans X Men et surtout il est réellement puissant. Il s’offre même le luxe d’un combat contre le Dieu de la mort Thanatos, en coop avec son maître. Autant le premier cancer était l’un des pires chevaliers, Manigoldo est certainement le chevalier d’or le plus intéressant de Lost Canvas. Belle revanche !

Schiller (Omega) : Et nous retombons dans les travers de la constellation du cancer… Schiller, sans être aussi pitoyable que Deathmask, ne laissepas une trace indélébile dans les mémoires. Surtout lorsque l’on observe son déhanché plus que douteux qu’il effectue juste avant ses attaques. Reste son skin, assez intéressant bien qu’un  tantinet efféminé… Comble de la honte pour lui, il est battu par Yuna de l’Aigle,qui d’après mes souvenirs ne sert quasiment qu’à ça durant cette bataille. C’est certain, Kurumada a une dent contre les cancers…

Deathmask

Manigoldo

Schiller

LION

Aiolia (Saint Seiya) : Voilà mon préféré ! Un background sympa, puisqu’il est chevalier d’or mais aussi le frère d’Aiolos du Sagittaire, le traitre qui s’est rebellé contre le Sanctuaire et doit avancer malgré ce fardeau. Il possède beaucoup de charisme et de classe, surtout quand il porte son attaque (ma préférée) le Lightning Plasma (il prend bien soin de se retourner juste avant, pour avoir plus de style). Il fait une arrivée tonitruante contre les spectres d’Hadès, mais finit la bataille de façon décevante contre Radhamantès. Il reste mon coup de cœur et celui que j’utilise le plus souvent dans le jeu vidéo. A noter qu'il est le premier chevalier d'or que l'on rencontre dans la série originelle.

Regulus (Lost Canvas) : On change de registre avec ce chevalier du lion. Regulus est le petit prodige, le jeune de 13 ans surdoué qui passe directement chevalier d’or et qui sait reproduire toutes les techniques (un peu comme Tsubasa). Un personnage attachant, qui va loin dans la bataille contre Hadès, je déplore juste la puissance complètement démesurée dont il fait preuve à la fin dans son combat contre Radhamanthès (idéclencher seul une "Athéna Exclamation", faut pas pousser mémé dans les orties). Il a également un lien avec le sagittaire dans cette saga, puisqu’il est le disciple de ce dernier.

Mykene (Omega) : Le traitement de ce chevalier est mitigé. Son look se veut  plus mature que ces prédécesseurs, son apparition est vraiment sympathique et promettait beaucoup, il met en déroute très facilement les chevaliers de bronze, montrant ainsi la puissance des chevaliers d’or dans la série Omega. Il est également le maître d’Eden d’Orion. Il ne participe pas directement à la bataille des 12 maisons et surtout finit de façon plus que douteuse… Je me demandais même à ce moment-là s’il était vraiment mort. Dommage…

Aiolia

Regulus

Mykene

VIERGE

Shaka (Saint Seiya) : Le chevalier de la vierge est considéré par beaucoup comme le plus puissant des 12. Il jouit en effet de cette fameuse appellation de « l’homme le plus proche de Dieu ». Tout cela n’est pas usurpé, c’est vrai que lors de la bataille des 12 maisons, il a fallu un miracle et une solution tirée par les cheveux pour en venir à bout (temporairement). Il y a également cet affrontement mythique entre Shaka et 3 autres chevaliers d’or : Saga, Shura et Camus, où les 3 malheureux sont mis en déroute. Ce qui le propulse tout en haut de la hiérarchie. Malgré tout, il reste un chevalier peu utilisé par l’auteur, peut-être à cause de sa grande puissance. Après j’adhère totalement au skin du personnage, sa façon de se battre avec les yeux fermés et son attaque complètement abusée. Vraiment un bon personnage.

Asmita (Lost Canvas) : Saint Seiya a donné ses lettres de noblesse à Shaka, Lost Canvas a continué… mais l’a beaucoup moins exploité. En effet, Asmita est une bonne copie de Shaka, mais son rôle, bien qu’important au final, reste très limité et le personnage disparaît bien vite. Petit clin d’œil (si je puis dire) sympa, Asmita est réellement aveugle, contrairement à Shaka qui ferme les yeux. Le fameux joker du chevalier d’or de la Vierge surpuissant ne sera pas non plus surexploité dans Lost Canvas… et non sans regrets.

Fudo (Omega) : le chevalier Fudo s’inscrit dans la lignée des chevaliers de la Vierge surpuissants, mais peut-être moins que ces illustres ainés. En effet, il met certes très facilement en déroute les chevaliers de bronze, mais perd un duel à la régulière contre Eden d’Orion. Contrairement aux deux versions précédentes plutôt calmes et zens, il incarne quant à lui un dieu de la colère en furie, son visage déformé par la haine, ce qui casse un peu le mythe du Bouddha, au profit de la déesse Kali de la destruction. Visuellement, le chevalier a un super look. A contrario des cancers, Kurumada aimait les vierges (et on le comprend… bon ça va désolé…)

Shaka

Asmita

Fudo

BALANCE

Dohko (Saint Seiya) : ce personnage s’est d’abord montré bien mystérieux. On nous l’a d’abord présenté comme un vieux rabougris, assis au pied d’une cascade et maître de Shiryu du Dragon. Il est aux abonnés absent durant la bataille des 12 maisons et se ramène uniquement dans la bataille contre Hadès, partie Sanctuaire, pour contrer son ami Shion. Le vieux croulant se transforme alors en jeune éphèbe de 18 ans (car il avait reçu un pouvoir spécial de la part d’Athéna) et revêtit enfin sa belle armure d’or, squattée par Shiryu. Très laxiste au départ, hyper présent sur la fin. Il reste tout de même un bon personnage, même si l’on peut regretter qu’il n’utilise pas plus les nombreuses armes qui constituent son armure.

Dohko (Lost Canvas) : Vous n’avez pas eu votre dose de Dohko durant Saint Seiya, Lost Canvas est fait pour vous. Il est l’un des personnages centraux de cette histoire, aux côtés de Tenma de Pégase dont il est le maître. Lors de cette série, il se permet un petit tête à tête contre Hadès, ainsi qu’un combat épique contre Kagaho du Bénou. On sentait bien que Kurumada voulait réutiliser un personnage quelque peu délaissé auparavant. Par contre, avouez qu'il est déroutant : tatouage de tigre sur le dos, attaque à base de dragons et représente la balance...Où va t'on ?

Genbu (Omega) : La succession était lourde. Mais Genbu de la Balance s’en sort très bien. Digne héritier des enseignements de Dohko, au même titre que Shiryu,ce nouveau personnage se rapproche du caractère de son prédécesseur, à savoir un personnage mature, enclin à former une nouvelle génération. Son intervention dans la bataille des 12 maisons est épique. De même que sa mort durant la saison 2, sur un énième coup d’éclat. En résumé c’est pareil mais c’est différent, mais c’est surtout réussi.

Dohko

Dohko

Genbu

SCORPION

Milo (Saint Seiya) : le chevalier du scorpion s’inscrit dans une bonne moyenne. Pas nul, pas spécialement surpuissant, un skin sympathique, une attaque horriblement douloureuse, mais pas de coup d’éclat particuliers et surtout pas grand-chose à raconter sur lui. Son duel contre Hyoga est anecdotique puisqu’il le ruine littéralement puis le laisse passer, alors que le pauvre chevalier du cygne a du se vider de la quasi-totalité de son sang… Sa participation à la bataille contre Hadès est du même niveau : assez anecdotique. Au final, on ne se sait pas trop quoi dire… Pour l'anecdote, c'est le signe astrologique de Masami Kurumada, l'auteur de la licence, on aurait pu s'attendre à un chevalier d'or complètement cheaté ! Il n'en est rien. Quel beau joueur ce Kurumada.

Kardia (Lost Canvas) : la version Lost Canvas est un poil plus intéressante. C’est un repompé de Milo, le côté sadique en plus. Ce chevalier s’affiche comme ouvertement méchant, mais cache un grand cœur. Petit supplément niveau background, il est malade et sait qu’il n’en a plus pour longtemps. Il cherche donc un dernier gros duel, qu’il obtiendra contre Radhamantès. On peut aussi trouver sympa son amitié avec le chevalier du Verseau. En résumé : un Milo en plus fouillé.

Sonia (Omega) : C’est une petite hérésie que nous offre là la série Saint Seiya Omega. En effet, il n’y a pas de chevalier du scorpion, son armure d’or est donc confiée à Sonia du Frelon, personnage important de la première saison. Cette dernière devient donc le chevalier d’or du scorpion, mais n’utilisera pas le « scarlett needle ». En cela, je ne considère pas Sonia comme le chevalier du scorpion de cette série, mais comme une imposture passagère.

Milo

Kardia

Sonia

SAGITTAIRE

Aiolos (saint seiya) : La légende veut que ce chevalier eut été le plus fort. Il devait succéder au Grand Pope, avant qu’il ne soit assassiné par ce gros jaloux de Saga. Mais au final, nous n’en savons pas beaucoup plus. Puisqu’il meurt très tôt dans la série. On est amené à le revoir dans un flashback où il domine Shura du Capricorne, avant de se faire mortellement blessé. Et puis sa belle armure est squattée en continu par Seiya. Donc, ce personnage est et restera une légende. Il faut tout de même saluer sa performance : il subit une attaque de Saga, puis excalibur de Shura, puis trouve les ressources pour courir jusqu'à la ville la plujs proche, armure d'or sur le dos et bébé aux bras. Il avait bien mérité un peu de repos.

Sysiphe (Lost Canvas) : Voici un chevalier du sagittaire bien vivant ! Il est le plus respecté au sein de  la chevalerie et surtout commande les troupes lors de la bataille contre Hadès. Doté d’une grande puissance, il élimine Eaque du Garuda puis à moitié éclopé effectue une « Athéna Exclamation ». On imaginait bien Aiolos dans ce registre, il a le mérite de bien mieux illustrer le mythe du sagittaire. Un vrai bon personnage. Tout comme Aiolos, il est très proche de la déesse Athéna et s'impose comme son défenseur le plus fidèle.

Seiya (Omega) : Le voilà ! Le grand héros de notre enfance, personnage titre de toute la série. Etant doné que le chevalier Pégase est maintenant Koga, Seiya est désormais chevalier d’or du Sagittaire. Et ce n’est pas usurpé ! Combien de fois l’armure d’Aiolos s’est portée au secours du jeune homme privé de ces 7 sens ? Cette fois, les auteurs ont accéléré la manœuvre et lui ont confié dès le départ. C’est un personnage hautement symbolique, puisqu’il fait le lien entre l’ancienne génération de chevalier et la nouvelle. Au même titre qu’il réunira certainement devant les écrans les papas qui regardaient plus jeune les Chevaliers du Zodiaque (Saint Seiya) et leurs enfants qui regardent maintenant les nouveaux chevaliers du Zodiaque (Saint Seiya Omega). Pour couronner le tout, son rôle dans Omega est juste génial et chacune de ses apparitions épiques. La transition est réussie !

Aiolos

Sysiphe

Seiya

CAPRICORNE

Shura (Saint Seiya) : La justice ! Pas la guilde, mais le mot qui caractérise le plus ce chevalier. Il se présente comme le plus ardent défenseur d’Athéna et détient même la fameuse épée Excalibur (qui est le nom de son attaque aussi), très ingénieux, on aurait pu se manger une attaque ringarde à base de bouquetin ! Le seul élément de background autour de Shura, est son lien étroit avec Aiolos, qu’il a combattu et laissé pour mort, tentant au passage de tuer Athéna bébé, dont il est le plus fervent défenseur. Personnellement, je n’aime pas son casque mais le personnage en lui-même est intéressant à défaut d’apparaître sympathique et manque cruellement de caractère. Sa mort par contre est réellement héroïque et fait acte de rédemption.

El Cid (Lost Canvas) : Grosse influence de Shura mais sa mise en scène est beaucoup plus classe. Il débarque dans le monde des rêves où trône le Dieu Morphée et commence à charcuter du sbire, avec après chaque duel « et d’un… », «et de deux… ». Tout de suite, le chevalier est plus attrayant. Il aura également une mort héroïque et larmoyante. Il est plus classe que Shura dans la mesure où il pratique « Excalibur », la main tranchée avec le cosmos qui jaillit de son bras. Et la classe, c’est important. Il a également un lien avec le signe du sagittaire, puisqu'il le considère comme un modèle. C'est mieux que de vouloir le tuer en pensant que c'est un traitre.

Ionia (Omega) : Une énorme déception, aussi bien sur le background du personnage que sur son utilisation et le déroulement de son combat. Par contre, on ne peut reprocher aux auteurs de la série Omega d’avoir tenté de révolutionner le chevalier du Capricorne avec Ionia. Finit les coups d’épées tranchants, place aux…livres et le pouvoir des mots. Le skin est un vieux pépé croulant dont j’aimerai vraiment savoir l’âge car si l’on se fît à son background, il serait facilement plus vieux que Dohko. De plus, l’histoire qu’il raconte, justifiant sa position envers Mars est, à mon avis, très bancale et infondée… Allez Koga, règle moi tout ça à grand coup de comète et on en parle plus.

Shura

El Cid

Ionia

VERSEAU

Camus (Saint Seiya) : Très classe le chevalier d’or du Verseau et respecté de tous. C’est le maître de Hyoga, avec lequel il s’offrira un duel héroïque lors de la bataille des 12 maisons et sera l’un des rares à être battu « à la régulière ». Il s’offre ensuite un petit retour dans la partie Sanctuaire de la bataille d’Hadès. Ses attaques sont classes, lui n’a pas besoin de faire les gestes ridicules de la constellation du cygne avant d’envoyer « diamond dust ». Et puis soyons chauvins 5 minutes, Camus est un français ! Son prénom vient de l'auteur Albert Camus.

Dégel (Lost Canvas) : Egalement une réussite ce chevalier d’or du Verseau, qui est assez différent de Camus. Il porte des lunettes (hors combat) pour mettre en avant un côté érudit (il faut bien qu’il y en est un, au beau milieu de tous ces gros bœufs). Il s’offre un combat épique contre une réincarnation de Poséidon, donc réellement un chevalier puissant. Le contraste et la complicité qui le lient au chevalier Kardia du Scorpion est aussi très sympathique.

Tokisada (Omega) : Encore une hérésie de la série Omega : pas de chevalier du Verseau, on refile donc cette belle armure à Tokisada, chevalier de l’horloge. Qui certes a un pouvoir intéressant, celui de contrôler le temps, mais finit les « diamond dust » et « aurora execution ». Donc pas de chevalier du Verseau dans cette version de Saint Seiya. Et l'ami Hyoga dans tout ça ? Il a pas son mot à dire ?

Camus

Dégel

Tokisada

POISSON

Aphrodite (Saint Seiya) : Alors là … c’est le pompon ! Paix à toutes les personnes du signe du poisson qui aimaient cette série (et qui l’ont sans doute détesté ensuite). Ce chevalier est juste criminel. Je me souviens à l’époque, tout le monde se disait (avec une logique purement jeux vidéo) que le chevalier d’or du Poisson se trouvait tout en haut du sanctuaire, juste avant le Grand Pope, donc ce serait le plus fort des 12. Et bien nous sommes très loin du compte. Tout d’abord, il a un physique de femme, mais ce n’en est pas une (mais en France, il était doublé par une femme, on peut difficilement leur en vouloir pour le coup). Son attaque ultra charismatique lui permet d’envoyer des… roses. De plus, cet homme s’appelle tout de même Aphrodite. Pour couronner ce tableau idyllique, il est battu par Shun, dans un duel androgyne de l’extrême. Il est de retour dans la partie Hadès mais se reprend une branlée par Mü. Reconversion dansl'horticulture envisagée pour ce monsieur.

Albafika (Lost Canvas) : Les séries suivantes ont tenté à tout prix de rattraper Aphrodite et nous les en remercions. Et avec Albafika, la quête du rachat est réussie. Alors certes, le chevalier d’or du poisson meurt rapidement, mais il s’offre un duel magnifique (le plus beau selon moi) contre Mhynoss du Griffon, l’un des 4 juges. De plus, il prouve que l’on peut être beau sans ressembler à une fille, son attaque de roses devient classe invoquée par lui. Son background est un peu développé, il véhicule l’image d’un solitaire, tenu à l’écart du monde par le poison de ses roses. J’ai vraiment adoré cette version.

Amor (Omega) : Ce chevalier, bien qu’avec son physique de poisson un peu particuliers, rend ses lettres de noblesses au signe du poisson. Il fait vraiment figure de « dernière maison », il est l’un des plus puissants chevaliers d’or. Ses attaques sont basées sur l’élément de l’eau, on zappe donc les roses moisies. Son background est bien développé, il joue un rôle important dans la bataille, surtout vers la fin. Certainement pas mon préféré, mais un poisson bien supérieur à Aphrodite.

Aphrodite

Albafika

Amor

Pour conclure, et comme vous avez pu le voir, les versions Saint Seiya et Lost Canvas sont très proches, voire parfois quasi-similaires. C'est pourquoi je met en avant le choix des chevaliers dans Saint Seiya Omega. Certains choix sont discutables et parfois je n'ai vraiment pas adhéré, mais cette version offre un souffle nouveau et surtout original, tant sur le plan graphique que sur l'origine et l'utilisation du chevalier. Je vous laisse vous faire votre propre opinion sur chaque personnage.